Vue hivernale au Québec avec panneaux solaires bifaciaux couverts de neige réfléchissant la lumière du soleil
Publié le 11 mai 2025

Contrairement à la croyance populaire, le climat froid et enneigé du Québec est un atout majeur pour la production d’énergie solaire, et non un frein.

  • Le froid augmente significativement le rendement électrique des panneaux photovoltaïques.
  • La réverbération du soleil sur la neige (l’effet albédo) peut booster la production, surtout avec les panneaux bifaciaux.

Recommandation : Cessez de voir l’hiver comme un obstacle et évaluez le potentiel solaire de votre propriété en tenant compte de ces avantages climatiques uniques au Québec.

L’idée d’installer des panneaux solaires au Québec peut sembler contre-intuitive. Face à l’omniprésence de notre hydroélectricité et à des hivers longs et rigoureux, beaucoup se demandent si le jeu en vaut vraiment la chandelle. On imagine spontanément que le manque d’ensoleillement et l’épaisse couverture de neige rendent tout projet photovoltaïque peu rentable, une technologie mieux adaptée aux climats désertiques qu’à notre nordicité. Cette perception, bien qu’ancrée dans l’imaginaire collectif, passe à côté des véritables facteurs de performance et des opportunités uniques que notre climat offre.

Les discussions sur le solaire se limitent souvent à des généralités sur l’écologie ou à des comparaisons hâtives avec des régions plus ensoleillées. Pourtant, la véritable analyse est bien plus profonde. Et si la clé de la performance solaire au Québec ne résidait pas dans la quantité de soleil brut, mais dans une synergie climatique inattendue ? Si le froid et la neige, nos fameux « obstacles », étaient en réalité des alliés secrets qui optimisent le rendement des installations ? C’est cette perspective, armée de données physiques et d’études de cas concrètes, que nous allons explorer.

Cet article va déconstruire les mythes un par un. Nous verrons comment le froid québécois booste l’efficacité des panneaux, comment bien positionner son installation pour un rendement maximal, quelle stratégie adopter face à la revente de surplus et comment le solaire s’intègre déjà de manière innovante dans nos paysages, de la toiture des maisons jusqu’aux champs agricoles.

Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet de l’intégration du solaire dans le monde agricole, le webinaire suivant offre une analyse détaillée sur les avancées et le potentiel de l’agrivoltaïsme au Québec. C’est un excellent complément pour comprendre comment cette technologie peut coexister avec nos terres.

Pour naviguer à travers cette analyse complète du potentiel solaire québécois, voici les grands thèmes que nous aborderons. Chaque section est conçue pour répondre à une question précise et vous fournir une vision claire et factuelle des opportunités qui s’offrent à vous.

Sommaire : Le guide complet du potentiel solaire québécois

L’effet secret de l’hiver québécois qui booste la performance de vos panneaux solaires

Le premier mythe à déconstruire est celui de l’hiver comme ennemi du solaire. En réalité, le climat québécois présente deux avantages paradoxaux majeurs. Le premier est lié à la température. Contrairement aux appareils électroniques classiques, un panneau solaire photovoltaïque fonctionne de manière plus efficace lorsqu’il fait froid. La chaleur excessive réduit la tension électrique et, par conséquent, la puissance de sortie. Les froides journées ensoleillées de février ou mars au Québec offrent donc des conditions de rendement optimal, bien supérieures à celles d’une canicule estivale. Ce phénomène, connu sous le nom de coefficient de température, signifie que chaque degré en dessous de 25°C améliore la productivité de vos panneaux.

Le second avantage est l’effet albédo de la neige. Une couverture de neige fraîche au sol agit comme un immense miroir, réfléchissant la lumière du soleil. Cette lumière réfléchie peut être captée par les panneaux, augmentant ainsi leur production. Cet effet est particulièrement significatif pour les panneaux bifaciaux, conçus pour capter la lumière des deux côtés. Des études montrent que l’albédo de la neige, qui peut réfléchir de 80 à 90% du rayonnement solaire, peut considérablement augmenter le gain énergétique hivernal. La neige n’est donc pas qu’un obstacle à déblayer ; elle est aussi une source de production additionnelle.

Bien sûr, une accumulation importante directement sur les panneaux bloquera la production. Cependant, la recherche avance à grands pas. Le projet OLAF à Sherbrooke, par exemple, développe des solutions pour optimiser le déneigement et maximiser ce potentiel hivernal. Une bonne gestion de la neige est donc la clé pour transformer notre hiver en véritable atout solaire.

Plan d’action : optimiser vos panneaux pour l’hiver québécois

  1. Angle d’inclinaison : Assurez-vous que vos panneaux sont inclinés entre 30 et 45 degrés. Cela aide non seulement à capter le soleil d’hiver, plus bas sur l’horizon, mais facilite aussi le glissement naturel de la neige.
  2. Technologies adaptées : Lors du choix, renseignez-vous sur les panneaux dotés de revêtements hydrophobes ou de systèmes chauffants intégrés qui limitent l’adhérence et l’accumulation de neige et de glace.
  3. Entretien sécuritaire : Si un déneigement manuel est nécessaire, utilisez uniquement des outils conçus à cet effet, comme un râteau télescopique avec une tête en mousse non abrasive, pour éviter de rayer ou d’endommager les panneaux.
  4. Surveillance de la production : Utilisez votre application de suivi pour repérer les baisses de production anormales après une tempête, indiquant qu’un déneigement pourrait être requis.
  5. Considérer les panneaux bifaciaux : Si vous planifiez une installation au sol, les panneaux bifaciaux sont un excellent choix pour maximiser le gain lié à l’effet albédo de la neige.

Panneaux solaires : sur le toit, dans le jardin ou sur la façade, quelle est la meilleure option pour votre maison ?

Une fois le potentiel du solaire québécois établi, la question de son intégration architecturale se pose. L’option la plus courante demeure l’installation sur toiture, car elle utilise une surface généralement inexploitée et offre une excellente exposition au soleil. Pour une esthétique plus discrète, des solutions comme les bardeaux solaires, bien que plus coûteuses, s’intègrent de manière quasi invisible à la toiture existante. Le choix de l’emplacement sur le toit doit privilégier une orientation plein sud et une inclinaison optimale, tout en s’assurant que l’ombre des arbres ou des bâtiments voisins est minimale, surtout durant les heures de pointe de production.

L’installation au sol, dans le jardin, offre une flexibilité supérieure. Elle permet d’orienter et d’incliner les panneaux de manière idéale, sans les contraintes d’une toiture existante. C’est également la solution privilégiée pour intégrer des suiveurs solaires (trackers). Ces systèmes motorisés ajustent l’orientation des panneaux tout au long de la journée pour suivre la course du soleil. Selon une analyse technique, on observe un gain de rendement de 20 à 35% par rapport à une installation fixe, maximisant ainsi la production d’énergie sur une surface donnée. Le concept de « solarscaping » émerge également, visant à harmoniser ces installations avec l’aménagement paysager.

Maison québécoise avec panneaux solaires intégrés sur toiture, façade et jardin, montrant différentes options d'installation.

Enfin, l’intégration en façade est une option de plus en plus explorée en architecture moderne. Les panneaux peuvent être utilisés comme revêtement extérieur, brise-soleil ou même intégrés dans des verrières. Cette approche est particulièrement pertinente pour les bâtiments commerciaux ou les maisons à l’architecture contemporaine, où l’esthétique et la fonctionnalité peuvent fusionner. Chaque option — toit, sol ou façade — possède ses propres avantages techniques et financiers. Le choix final dépendra de la configuration de votre propriété, de votre budget et de vos objectifs énergétiques.

Vendre son surplus ou viser l’autonomie ? La stratégie à adopter avec vos panneaux solaires au Québec

Produire sa propre électricité est une chose, mais gérer la production en est une autre. Au Québec, deux grandes stratégies se dessinent pour les propriétaires de panneaux solaires : vendre le surplus d’énergie à Hydro-Québec ou investir dans le stockage pour viser une plus grande autonomie. Le programme de mesurage net d’Hydro-Québec est la voie la plus simple. Lorsque vos panneaux produisent plus d’électricité que vous n’en consommez (par exemple, en milieu de journée l’été), le surplus est injecté dans le réseau. En retour, vous accumulez des crédits en kilowattheures (kWh) que vous pouvez utiliser plus tard, lorsque votre consommation dépasse votre production (la nuit ou en hiver). C’est un système de troc énergétique qui ne génère pas de revenu direct, mais réduit considérablement la facture annuelle.

Pour ceux qui produisent un surplus énergétique important, au-delà de leur consommation annuelle, il est possible de vendre cette électricité. Selon la proposition tarifaire pour 2025, la rémunération des surplus est fixée à quelques centimes par kWh. Cette option est plus adaptée aux grandes installations et nécessite une analyse de rentabilité précise.

La seconde stratégie, l’autonomie, gagne en popularité. Elle consiste à coupler son installation solaire à un système de stockage par batterie. Au lieu d’envoyer le surplus sur le réseau, vous le stockez pour l’utiliser plus tard. Cette approche offre une résilience accrue en cas de panne de courant, un enjeu majeur au Québec. Elle permet également de maximiser son autoconsommation. L’avenir de cette stratégie réside dans les technologies V2H (Vehicle-to-Home) et V2G (Vehicle-to-Grid), comme le souligne un expert :

Les systèmes V2H et V2G transformeront les voitures électriques en batteries mobiles, maximisant l’autoconsommation et la résilience énergétique.

– Expert en énergie électrique, Roulezelectrique, Article sur la consommation et les véhicules électriques au Québec

Cette vision transforme le véhicule électrique en une partie intégrante de l’écosystème énergétique domestique. Le choix entre la vente de surplus et l’autonomie dépend donc de vos priorités : simplicité et réduction de facture, ou résilience et indépendance énergétique.

Des fermes solaires dans nos campagnes : opportunité ou menace pour l’agriculture québécoise ?

L’énergie solaire ne se limite pas aux toits des maisons ; elle s’étend de plus en plus à nos campagnes avec le développement de fermes solaires. Cette tendance soulève une question cruciale : l’installation de milliers de panneaux photovoltaïques sur des terres agricoles représente-t-elle une menace pour notre souveraineté alimentaire ou une opportunité de diversification pour nos agriculteurs ? La réponse se trouve dans une approche innovante : l’agrivoltaïsme. Ce concept consiste à faire cohabiter sur une même parcelle la production agricole et la production d’énergie solaire. Les panneaux sont installés en hauteur, permettant aux cultures de pousser en dessous tout en bénéficiant d’un ombrage partiel qui peut les protéger du stress hydrique et des brûlures du soleil lors des canicules.

Cette synergie offre une double rentabilité aux agriculteurs, qui peuvent ainsi diversifier leurs revenus et pérenniser leur exploitation face aux aléas climatiques et économiques. L’agrivoltaïsme se révèle être un outil précieux pour valoriser les terres tout en contribuant aux objectifs de transition énergétique du Québec. D’ailleurs, selon un rapport de 2023, la proportion d’exploitations agricoles utilisant l’énergie solaire a augmenté de 7,7% au Canada, témoignant d’un intérêt croissant pour cette technologie.

Ferme solaire agrivoltaïque au Québec avec panneaux solaires surélevés et cultures sous-ombragées, abeilles et pollinisateurs visibles

Au-delà de l’aspect économique, les fermes solaires bien conçues peuvent avoir un impact positif sur la biodiversité. En semant des plantes mellifères et indigènes entre les rangées de panneaux, il est possible de créer des habitats favorables pour les insectes pollinisateurs. Une recherche a montré que des aménagements respectueux de l’habitat peuvent entraîner un surcroît de pollinisateurs, ce qui est bénéfique pour les cultures avoisinantes. Loin d’être une menace, l’agrivoltaïsme se présente donc comme une solution d’avenir, alignant production d’énergie propre, résilience agricole et protection de la biodiversité.

La prochaine génération de panneaux solaires est déjà là : à quoi ressemblera le solaire de demain au Québec ?

Le monde du photovoltaïque est en constante ébullition, et les technologies qui équiperont nos maisons et nos fermes demain sont déjà en laboratoire aujourd’hui. L’une des avancées les plus prometteuses est celle des cellules solaires à pérovskite. Moins coûteuses à produire et plus flexibles que le silicium traditionnel, les pérovskites promettent de révolutionner le marché. Leur principal atout est leur capacité à être combinées avec le silicium pour créer des cellules « tandem ». Cette superposition permet de capter une plus large partie du spectre lumineux, pulvérisant les records de rendement. Récemment, un record industriel de 34,6% a été atteint avec cette technologie, un bond de géant par rapport aux 20-23% des panneaux commerciaux actuels.

Parallèlement à la course au rendement, l’industrie se penche sur le cycle de vie complet des panneaux. L’économie circulaire devient un enjeu majeur. Au Québec, des entreprises comme Soren sont pionnières dans la collecte et le recyclage des panneaux photovoltaïques en fin de vie. Leur travail permet de récupérer des matériaux précieux comme le verre, l’aluminium et le silicium, et d’éviter que des millions de panneaux ne deviennent des déchets. Cette approche garantit que la transition énergétique d’aujourd’hui ne créera pas les problèmes environnementaux de demain.

Enfin, l’intelligence artificielle (IA) s’invite dans la gestion de l’énergie solaire. Des systèmes intelligents permettent déjà d’optimiser en temps réel la production, le stockage en batterie et la vente du surplus sur le réseau, en fonction des prévisions météo et des habitudes de consommation du foyer. Comme le note un expert :

L’intelligence artificielle transforme la gestion de l’énergie solaire domestique en optimisant production, stockage et vente en temps réel.

– Expert en solutions IA et solaire, Article spécialisé en technologies de gestion énergétique

Le solaire de demain au Québec sera donc plus performant, plus durable et plus intelligent, rendant cette source d’énergie encore plus pertinente pour notre avenir énergétique.

La jungle des panneaux solaires : quelle technologie et quelle marque choisir pour un investissement sans regret ?

Naviguer dans le marché des panneaux solaires peut être complexe. La première grande distinction à comprendre est celle entre les technologies de cellules : monocristallines et polycristallines. Les panneaux monocristallins, reconnaissables à leur couleur noire uniforme, sont fabriqués à partir d’un seul cristal de silicium pur. Ils offrent un meilleur rendement et une meilleure performance par faible luminosité, ce qui en fait généralement le choix privilégié pour le Québec, où l’espace sur le toit est souvent limité. Les panneaux polycristallins, d’un bleu moucheté, sont légèrement moins chers mais aussi moins efficaces.

Au-delà de ce choix de base, il faut s’intéresser aux technologies avancées comme le PERC (Passivated Emitter and Rear Cell). Cette innovation, aujourd’hui un standard sur les panneaux de qualité, ajoute une couche à l’arrière de la cellule solaire qui réfléchit la lumière non absorbée, lui donnant une seconde chance d’être convertie en électricité. Cela améliore significativement le rendement, surtout au lever et au coucher du soleil.

Le choix de la marque est tout aussi crucial. Il est essentiel de privilégier des fabricants reconnus qui offrent des garanties solides et adaptées au climat québécois. Deux garanties sont à examiner : la garantie produit, qui couvre les défauts de fabrication (généralement de 10 à 25 ans), et la garantie de production linéaire, qui assure que le panneau conservera un certain pourcentage de sa puissance nominale après 25 ou 30 ans (souvent autour de 85%). Une bonne garantie est un gage de la confiance du fabricant dans la durabilité de son produit face à nos hivers rigoureux, incluant le poids de la neige et les cycles de gel-dégel. Un investissement éclairé passe par une analyse attentive de ces fiches techniques.

Chauffer son eau avec le soleil, même au Québec : le potentiel du solaire thermique

Lorsqu’on parle de solaire, on pense quasi exclusivement au photovoltaïque, qui produit de l’électricité. Pourtant, une autre technologie, le solaire thermique, est particulièrement pertinente pour le Québec, car elle vise à réduire l’un des plus gros postes de consommation électrique d’un foyer : le chauffage de l’eau. Un système de chauffe-eau solaire ne génère pas d’électricité ; il utilise la chaleur du soleil pour chauffer un fluide caloporteur qui circule dans des capteurs, puis transfère cette chaleur à l’eau de votre réservoir.

Il existe principalement deux types de capteurs thermiques. Les capteurs plans vitrés sont les plus courants et ressemblent à de grands panneaux noirs. Ils sont robustes et bien adaptés à notre climat. Pour une performance accrue en hiver, les capteurs à tubes sous vide sont une option supérieure. Chaque tube fonctionne comme un thermos, minimisant les pertes de chaleur dans l’air froid ambiant. Ils peuvent ainsi chauffer de l’eau efficacement même lors de journées froides mais ensoleillées.

L’installation d’un chauffe-eau solaire ne remplace pas complètement votre système existant, mais agit comme un système de préchauffage. En préchauffant l’eau avec l’énergie gratuite du soleil, il réduit considérablement le travail que doit fournir votre chauffe-eau électrique ou au gaz. On estime qu’un système bien dimensionné peut couvrir de 50% à 70% des besoins annuels en eau chaude d’une famille. C’est donc un investissement direct dans la réduction de votre consommation d’énergie et de votre facture d’électricité, prouvant que le soleil québécois peut non seulement éclairer nos maisons, mais aussi nous fournir de la chaleur, même au cœur de l’hiver.

À retenir

  • L’hiver québécois n’est pas un ennemi du solaire : le froid améliore le rendement des panneaux et la neige peut augmenter la production grâce à l’effet albédo.
  • L’intégration des panneaux solaires est flexible : toiture, sol avec trackers pour un gain de 20-35%, ou même en façade pour une esthétique moderne.
  • La gestion du surplus est stratégique : le mesurage net pour réduire les factures, ou le stockage par batterie pour viser l’autonomie et la résilience énergétique.

Panneaux solaires : bien plus qu’une économie, un investissement qui valorise votre patrimoine immobilier

Au-delà des économies mensuelles sur la facture d’électricité, l’installation de panneaux solaires doit être perçue comme un investissement à long terme dans votre propriété. De nombreuses études immobilières convergent sur un point : une maison équipée d’un système solaire se vend non seulement plus vite, mais aussi à un prix plus élevé. Cet ajout est de plus en plus considéré comme une amélioration de standing, au même titre qu’une cuisine rénovée ou une toiture neuve. Pour les acheteurs potentiels, la présence de panneaux solaires représente un avantage financier immédiat et une protection contre les futures hausses des tarifs d’électricité.

La valeur ajoutée ne se limite pas à l’aspect financier. Une maison solaire est également perçue comme plus moderne, plus durable et plus résiliente. Dans un contexte de conscience écologique croissante et face à la récurrence d’événements climatiques extrêmes provoquant des pannes de réseau, l’indépendance énergétique devient un critère de choix de plus en plus important. Un système solaire, surtout s’il est couplé à une batterie de stockage, offre une sécurité et une tranquillité d’esprit qui ont une valeur tangible sur le marché immobilier.

Envisager le solaire, c’est donc penser au-delà du simple retour sur investissement calculé en années d’économies d’énergie. C’est poser un geste qui augmente la valeur intrinsèque de votre patrimoine. Au moment de la revente, votre installation ne sera pas vue comme une dépense amortie, mais comme un actif qui différencie votre bien de la concurrence et justifie une valorisation supérieure. Le solaire transforme votre maison en un actif énergétique qui produit de la valeur chaque jour.

Évaluer le potentiel solaire de votre propriété est la première étape concrète vers une transition énergétique réussie et un investissement durable dans la valeur de votre patrimoine.

Rédigé par Mathieu Tremblay, Mathieu Tremblay est un ingénieur électrique senior, fort de plus de 20 ans d'expérience dans la planification et l'opération des réseaux de transport et de distribution d'électricité.